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Originaire d'Asie du Sud-Est et de l'Océan Indien, le " moustique tigre " Aedes albopictus se propage dans le monde entier depuis une bonne trentaine d'années. Deux phénomènes sont à l'origine de cette extension mondiale : la biologie de l'espèce et le commerce international, en particulier des pneumatiques usagés. Complémentairement, un autre phénomène est la cause d'une dissémination de proximité : les transports individuels et collectifs.
La vie d'un moustique se déroule sous quatre formes distinctes : l'œuf, la larve, la nymphe et l'adulte. L'œuf du moustique tigre doit être mis en eau pour éclore et donner naissance à une larve. La larve se nourrit en filtrant la matière organique et passe par quatre stades larvaires, séparés à chaque fois par une mue. La larve se change ensuite en nymphe, stade au cours duquel se produit la métamorphose, et pendant lequel le moustique ne s'alimente pas. Une fois la métamorphose accomplie, l'enveloppe de la nymphe s'ouvre pour laisser émerger l'adulte, mâle ou femelle. D'une phase aquatique, le moustique passe alors à une phase aérienne.
Peu de temps après l'émergence, mâles et femelles vont s'accoupler. Une fois fécondée, la femelle va partir en quête d'un hôte (homme, mammifère, oiseau...) à piquer. Le sang prélevé permet de fournir à la femelle les protéines nécessaires au développement de ses œufs. Après trois ou quatre jours, les œufs arrivent à maturation. La femelle recherche alors un gîte larvaire pour pondre ses œufs. Ce cycle piqûre-ponte (appelé cycle gonotrophique) se répète jusqu'à la mort de l'insecte.
Ainsi, seules les femelles piquent. Les mâles, eux, se nourrissent uniquement de jus sucré, de nectar.
L'espèce est adaptée à l'environnement humain et se développe préférentiellement dans des environnements péri-urbains, ainsi que dans des zones urbaines très denses. Les gîtes larvaires originels d' Ae. albopictus étant de petits gîtes formés par des plantes retenant de l'eau (souche de bambou, broméliacées ou trous d'arbres), celui-ci a colonisé toutes sortes de récipients et réservoirs artificiels ainsi que d'éléments du bâti disponibles en milieu urbain (vases, pots, fûts, bidons, bondes, rigoles, avaloirs pluviaux, gouttières, terrasses sur plots...).
Les femelles du " moustique tigre " Aedes albopictus pondent leurs œufs à sec et/ou à la limite des eaux stagnantes. Lorsque les conditions climatiques sont favorables (à partir du milieu du printemps), les œufs éclosent dès qu'ils sont au contact de l'eau : ils donnent alors des larves qui, au bout de 5 à 6 jours, donnent, après nymphose, des moustiques adultes et... piqueurs.
D'autres espèces de moustiques, tels que Culex pipiens, pondent directement à la surface des eaux stagnantes. Les gîtes de reproduction d'Aedes albopictus sont de micro dimension, toujours en milieu urbain ou périurbain, jamais en milieux naturels humides ouverts. Ce sont, soit des biotopes naturels tels que des creux d'arbres, soit des petites collections d'eau artificielles telles que, par exemple :
• seaux, vases, soucoupes.
• fûts et citernes.
• écoulements de gouttières.
• pneus, boîtes de conserve.
• et tout petit réceptacle d'eaux pluviales ou domestiques à découvert.
Les gîtes de reproduction d'Aedes albopictus sont donc, en grande partie, fabriqués par l'Homme. Ils se trouvent souvent au sein des domiciles privés (cours, jardins...). Dans ce cas, il est impossible de les recenser tous, d'autant que beaucoup sont temporaires, aléatoires ou difficiles d'accès.
Alors si vous êtes dans cette situation, ne tergiversez pas, car la façon la plus efficace et radicale de se protéger de ces nuisances, c'est d'évacuer les eaux stagnantes ou, mieux encore, de supprimer physiquement ces gîtes.
La moitié du succès, c’est vous !
Le ministère de la Santé (DGS) a mis en place en 1999 un réseau national de veille du " moustique tigre " Aedes albopictus. Cette veille s'est exprimée principalement aux frontières, ce moustique étant présent depuis une vingtaine d'années en Italie et également en Espagne (centre Catalogne) et pouvant transiter en d'autres points par le biais du commerce des pneumatiques usagés (un de ses gîtes de reproduction favoris).
Le Ministère a décidé de renforcer la surveillance d'Aedes albopictus, particulièrement sur le pourtour méditerranéen, et d'envisager en tant que de besoin un contrôle là où sa présence a été identifiée.
Il faut donc distinguer entre la veille du moustique, destinée à identifier son installation dans des secteurs jusqu'ici vierges de sa présence, et sa surveillance, pour confirmer son implantation là où il a déjà été identifié.
Vous pouvez retrouver plus d'information et signaler la présence de moustique tigre sur la plateforme :https://signalement-moustique.anses.fr/signalement_albopictus/sinformer ou http://www.moustiquetigre.org/index.php/espace-documentation